Des dessins animés écologiques

Pour un cadeau, ou juste pour passer un bon moment au chaud
mardi 17 décembre 2013
par  Béatrice
popularité : 78%

Les dessins animés peuvent être un vecteur supplémentaire de sensibilisation à l’environnement. Evidemment, le message délivré par un écran de télé est extérieur à celui qui le reçoit, et l’expérience restera intellectuelle et abstraite. Pour réellement transmettre l’amour de la nature à vos enfants, leur donner envie de protéger leur environnement, déconnectez-les et faites-leur vivre des expériences sensibles en lien avec la nature ! [1].

Vous cherchez un dessin animé pour vos enfants ? En voici quelques-uns qui transmettent un message écologique et qui plairont aussi aux plus grands et à leurs parents :

- Barbapapa, d’Annette Tison et Talus Taylor, 1974, des épisodes de 5 minutes dés 3 ans [2]. La plupart des anciens Barbapapa font passer un vrai message écologique (pollution de la planète, protection des animaux...) et en plus les enfants adorent !

- Barbie présente Lilipucia - Barbie Thumbelina- de Conrad Helten, 2009, 75’, à partir de 6 ans. Les Lilifées vivent en secret, à l’abri des regards dans la prairie, jusqu’à ce qu’un industriel veuille tout détruire avec ses bulldozers pour construire une nouvelle usine... la fille de l’entrepreneur arrivera-t-elle à les sauver ? (On peut se demander à l’issu du dessin animé, ce que retiendra l’enfant : l’importance de privilégier des relations sincères avec ses proches et l’envie de préserver la nature ? ou l’envie de posséder un nouveau jouet, comme une belle Barbie en plastique à l’effigie des liliffées ?)

- Bee movie – drôle d’abeille, de Simon J. Smith, Steve Hickner, 2007, 95’, à partir de 5 ans

- Happy Feet de Georges Miller, 128’, 2006, à partir de 7 ans. L’histoire d’un pingouin qui danse pour alerter sur les dangers qui menacent son espèce (réchauffement climatique...).

- La Dernière Licorne - The Last Unicorn - de Jules BASS, Arthur RANKIN Jr., 1985, 92’, à partir de 8 ans. Un conte animé devenu un classique, magique et merveilleux... et qui plus est, au secours de la défense de la nature.

- La Mouette Et Le Chat - La Gabbianella E Il Gatto- d’Enzo D’ALO, Italie, 1999, 80’ à partir de 7 ans. Très belle adaptation de la fable chilienne de Luis SEPULVEDA : Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler (1996)

- L’enfant qui voulait être un ours, 2002 de Jannick Astrup, 78’, à partir de 6 ans. Un dessin animé qui a fait beaucoup parlé de lui quand il est sorti... entre douceur et tristesse, beauté et déchirure... certains d’entre vous ou de vos enfants verseront sûrement une larme en le regardant.

- Le Lorax, film d’animation américain de Chris Renaud et Kyle Balda (adaptation du livre pour enfant The Lorax, écrit par Theodor Seuss Geisel) 2012, 87’, à partir de 5 ans. Dans un monde artificiel où toute trace de nature a disparu, un garçon va braver tous les interdits pour faire pousser la dernière graine qui existe d’un arbre merveilleux... et tout cela pour conquérir le cœur de celle dont il est tombé amoureux !

- Les Aventures De Zak Et Crysta Dans La Forêt Tropicale De Ferngully de Bill Kroyer, 1992, 76’, à partir de 8 ans. Un plaidoyer pour la sauvegarde des grandes forêts.

- Le voyage extraordinaire de Samy de Ben Stassen, 2010, 85’, à partir de 6 ans. L’histoire d’une tortue qui découvre les impacts de l’activité de l’Homme sur son environnement : l’océan.

- Lucas, fourmi malgré lui, de John A. Davis, un long-métrage d’animation des studios DNA Production, 2006, 89’, à partir de 7 ans. Un garçon qui martyrise les fourmis se retrouve à vivre dans leur monde et devra les aider à faire face à leur plus grand prédateur : un humain qui tue les nuisibles à coup d’insecticides !

- Ma petite planète chérie de Jacques Rémy Girerd, 44’, à partir de 2 ans. Episodes poétiques de 5 minutes qui abordent différentes questions d’écologie.

- Mia Et Le Migou, Jacques-Rémy GIRERD, France, 2008, 91 min, à partir de 7 ans. Un très beau récit initiatique pour les enfants et les adultes qui nous rappelle les forces invisibles qui unissent l’Homme à notre Terre Mère.

- Nausicaa de la vallée du vent, 1984, de Hayao Miyazaki, Tomoko Kida, 116’, studio Ghibli, à partir de 10 ans. Un dessin animé culte qui en a inspiré de nombreux autres par la suite. Où l’on est face à la violence et la cruauté des hommes et de la la nature... mais où l’on peut croire aussi en la force et la beauté qui réside en chacun de nous et qui pourront nous sauver.

- Origine, dessin animé japonais de 2006, réalisé par Keiichi Sugiyama, 95’ qui présente un conte fantastique dans l’esprit de l’écologie radicale (les forces de la forêt contre le pouvoir destructeur de l’homme).

- Pompoko, 1994, de Isao Takahata, 119’, à partir de 6 ans. Un dessin animé réellement étrange avec des espèces animales inconnues par chez nous (les Tanukis) qui essaient de faire face à l’urbanisation galopante... Quelques passages inquiétants, mais si votre enfant accroche, c’est sûr, il le regardera en boucle !

- Princesse Mononoké, 1997, de Hayao Miyazaki, studio Ghibli, 135’, à partir de 10 ans. Un film qui montre la beauté de la nature, mais aussi la cruauté et la violence du monde.

- Un été avec Coo, 2007, de Keiichi Hara, 135’. Un très beau film d’animation (avec une première scène assez dure) à partir de 8 ans. Quand les contes et légendes rattrapent notre société moderne et que les êtres fantastiques viennent nous rappeler l’existence d’un monde naturel avant la construction de nos cités urbanisées... (mais rassurons nous les kappas n’existent qu’au Japon !!)

- Wall-E, film d’animation en images de synthèse américain, d’Andrew Stanton, studios Pixar, 2008, à partir de 6 ans, 97’. Plus rien ne pousse sur terre ; seul le robot Wall-E déblaie, tri et concasse les ordures. Jusqu’à ce qu’Eve, une séduisante robot arrive, à la recherche d’une précieuse trace de vie...

- Yobi le Renard à 5 queues, long métrage sud coréen de Lee Sung – Gang, à partir de 7 ans, 2007. L’histoire s’inspire librement de la légende coréenne du renard à neuf queues : un renard capable de se transformer en fille qui observe la destruction anthropique de son domaine...


Difficile d’être exhaustif, alors si vous voyez des oublis, n’hésitez pas à nous en faire part !


[1Au-delà de la passivité du petit écran, rien de mieux que de ressentir dans son propre corps et par tous ses sens la beauté et la richesse du monde extérieur !
… construire une cabane dans un arbre, écouter le chant des oiseaux au printemps, fabriquer un fromage de chèvre à la ferme, goûter une tomate fraîchement cueillie, se baigner dans une rivière en montagne, respirer la fragrance du lilas ou du chèvrefeuille, faire de la confiture de pissenlit, aller à la cueillette des mûres à la fin de l’été ou aller ramasser des champignons en forêt, escalader sur des rochers, aller à la pêche aux coques à la plage à marée basse, sauter dans les feuilles mortes en automne, construire un igloo dans la neige, ramasser des châtaignes dans les bois, des myrtilles sauvages l’été en montagne, faire des colliers de pâquerettes, organiser des courses d’escargot, faire un bouquet de fleurs sauvages ou d’épis de blé, faire pousser une graine dans la terre, jardiner et récolter ses fruits, légumes, fleurs, goûter une violette toute fraîche, faire voler un cerf-volant, partir à la chasse aux papillons, observer des têtards dans une mare, construire un barrage sur un ruisseau, croquer dans un radis tout juste sorti de terre, donner à manger aux chèvres, lapins, agneaux, poules dans une ferme pédagogique, tailler un bateau dans une écorce de pin, sentir l’odeur du thym et de la lavande qui poussent le long des chemins, observer la mue d’une cigale, siffler avec un brin d’herbe, contempler un ciel étoilé, attraper une sauterelle, faire des ricochets dans l’eau, écouter le vent dans les arbres...

[2âges donnés à titre indicatifs d’après le site Quels films pour nos enfants ?, à adapter selon les habitudes télévisuelles de vos enfants et en fonction de leur sensibilité.


Commentaires

Brèves

24 février 2016 - Victor Hugo

"C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches."

13 février 2015 - James Hillman, psychiatre

"La nature meurt, parce que la culture meurt."

25 août 2014 - Goethe

"Rien n’est aussi terrible que de voir l’ignorance en action."

7 février 2014 - Lady Bird Johnson, Première dame des États-Unis de 1963 à 1969

"L’espoir fleurit là où fleurissent les fleurs."

11 septembre 2013 - Jacques Prévert

"Ne se mettre à genoux que pour ramasser une fleur"